Après les années SLC (code W107), Mercedes décide de passer à la vitesse supérieure en proposant le coupé ultime, combinaison de berline quatre portes racée et d'une grand tourisme de la meilleure facture. Tout en respectant la tradition, la firme de Stuttgart, comme à son habitude, propose quelques innovations. La tradition : la SEC reprend la base de la W126, en réduisant l'empattement de 10 cm, en abaissant le pavillon du toit et en abaissant le centre de gravité. Côté nouveauté, Mercedes se lance (enfin) dans une étude aérodynamique sérieuse : calandre et pare-brise plus inclinés, rétroviseurs extérieurs redessinés dans la même optique, et pour la première fois les vitres latérales sont affleurantes et sans montant. Cette grosse voiture arrive pourtant à un Cx avantageux de 0,34, résultat constituant un quasi record pour un véhicule de cette catégorie. Contrairement aux SLC qui proposaient deux vraies places plus deux d'appoint, l'habitabilité offre un confort correct à quatre adultes. Seuls les gros coupés américains de l'époque permettent de loger quatre grandes personnes dans des fauteuils roulants. Curieusement, les modèles qui sont vendus dans le marché intérieur sont moins bien équipés que les modèles d'exportation, mais le nombre d'options est pléthorique! Sur la route ces voitures offrent un comportement sain et équilibré, mais réclamant toutefois une certaine prudence sur sol mouillé. Mais est-ce là un handicap pour cette dame qui ne demande certainement pas à être poussée dans ses derniers retranchements, surtout au vu de ses impressionnantes performances qui sont loin d'être sympathiques à nos innombrables radars! Et, quelle que soit l'allure, le confort est sans reproche, tout à fait comparable aux meilleures réalisations de l'époque. Véritable TGV avant l'heure, la 500 SEC dispense un agrément à la hauteur de sa fiabilité et de son image, qualités légendaires de la marque de Stuttgart.