La Simca 1000, présentée au Salon de Paris en octobre 1962, était une voiture tellement bien née qu'elle fut produite de 1962 à 1978. D'ailleurs, bon nombre d'automobilistes collectionneurs, surtout en France, l'utilisent régulièrement comme seconde ou troisième voiture, tant sa fiabilité est au rendez-vous. A l'époque de sa construction, i ne faut pas perdre de vue que Simca se disputait la deuxième place de constructeur français, alternant l'accessit avec Peugeot, et derrière Renault.
C'est le patron lui-même de la firme, H.Y. Pigozzi qui mit en chantier l'étude d'une petite voiture économique, et ce, dès 1957. La raison en était que les constructeurs et les sociétés pétrolières craignaient une crise des carburants due à la nationalisation du Canal de suez Par Nasser en 1956. Sa carrosserie, tout en carrés, tranchait avec sa grande sœur, l'Aronde, plus ronde et plus vaste. C'était une voiture trois volumes à moteur arrière, conception archi-classique dans les années 50 et 60.
Elle possédait une boîte à quatre vitesses, toutes synchronisées, ce qui peut paraître banal aujourd'hui, mais qui n'était pas systématique hier. En un certain sens, elle n'était pas loin de la Fiat 850, ce qui s'explique par le partenariat historique entre les deux marques (en réalité, la marque fut créée par Fiat).
Pratiquement sans concurrence lors de sa sortie, elle dut par la suite affronter les succès des Renault 8 et autres Citroën Ami 6 (à la solution opposée du tout à l'avant). Mais elle restait la reine sur un terrain qu'elle adorait par-dessus tout : les courses de côte où elle faisait jeu égal avec des monstres bien plus puissants, et jouant sur les mêmes terrains de jeu que l'Hillman Imp avec laquelle elle présente de nombreuses similitudes. Elle fut dotée d'une série de moteurs allant de 800 à 1300 cc. A son arrêt de production en 1978, l'usine en avait sorti plus de 1 900 000 des chaînes de montage.
Données techniques