Historique. Lorsque Jaguar décida d'abandonner la production de la légendaire Type E pour la remplacer par une grand tourisme plus moderne, un tollé général s'éleva parmi les amateurs de la lignée des grandes sportives de la marque au félin, depuis la XK 120 jusqu'à la Type E. Pourtant, cette dernière était quelque peu dépassée au niveau de son châssis et, d'après les ingénieurs, au niveau de sa ligne (pare-brises trop droit, sécurité des passagers aléatoire, etc.) Aussi fut-il décidé de créer un modèles totalement neuf, plus sûr et surtout plus confortable. Mais les amoureux de la Type E n'en démordirent pas, et un grand nombre d'entre eux se tournèrent vers les marques plus radicales (les Italiennes en premier lieu). Mais les années ont donné raison à Jaguar : la XJS était bien née, ne souffrait de pratiquement aucun défaut, était confortable tout en se montrant très rapide, et, cerise sur le gâteau, elle était bien moins chère que l'Aston Martin, sa rivale historique. Dès le début de sa production, c'est –à-dire en 1975, elle fut livrée avec un V12, le bloc 4,2 litres à six cylindres ne venant que plus tard, et même un 3,4 litres, tus blocs typiquement Jaguar. Pourquoi le V12 de 5,3 litres en premier? Parce que, comme toujours, les marques britanniques produisant des voitures de sport lorgnaient vers le marché US.
En 1980, le V12 reçut quelques aménagements, qui le rendait plus performant (295 chevaux) et cependant pus économe en carburant; il fut appelé High Efficiency. C'est à cette époque que la version convertible (décapotable) apparut, et les magazines automobiles, dans leur unanimité, saluèrent l'événement en voyant en cette découvrable l'une des plus belles sur le marché (c'est cette version qu'Oldtimerfarm vous propose ici). Mais une version intermédiaire exista pendant quelques années; il s'agissait d'un modèle Targa apparut en 1983, conséquence des normes drastiques imposées par les nouvelles normes se sécurité aux Etats-Unis. Afin de la rendre plus fluide encore, les sièges arrière furent sacrifiés. La planche de bord reçut également quelques aménagements. La production de la XJS se poursuivit jusqu'en 1996, année où elle fut remplacée par la XK8, toujours sur le marché actuellement. Notons enfin que quelques XJS furent destinées à la course sou la dénomination XJR (XJ Racing) : elles étaient transformées par le sorcier Tom Walkinshaw. Certaines d'entre elles coururent aux vingt-quatre heurs du Mans, remportant des succès dans leur catégorie.
Caractéristiques techniques. Carrosserie : longueur/largeur/hauteur (cm) : 477/179/126; empattement : 259 cm; poids : 1930 kilos. Moteur : V12 5343 cm³ placé à l'avant, transmission automatique à trois rapports, transmission aux roues arrière; puissance : 296 chevaux à 5500 t/m. Vitesse maxi : 245 km/h.