La C4 est présentée au Salon d'octobre 1928. Par rapport à la B14 dont les caractéristiques la présentaient comme un modèle assez moderne, la C4 met en œuvre des solutions encore plus novatrices par rapport à la concurrence. Tout en utilisant le même outillage de fabrication à la chaîne de la B14, sa silhouette était modernisée, plus basse. La nouveauté concerne le moteur dont la puissance s'accroît de 40 % en tournant à 3 000 tr/min : les cylindres sont maintenant coulés d'un seul bloc et le refroidissement à eau se fait à l'aide d'une pompe. L'allumage est lui-aussi rénové grâce à un distributeur Delco-Rémy. La boîte de vitesses est en fonte et non plus en aluminium et le châssis est raidi par des longerons entretoisés. La C4 dépasse ainsi les 90 km/h.
La C4 est contemporaine de la C6 qui en est le haut de gamme. Elle devient C4 III au salon d'octobre 1929 et reçoit alors des améliorations dont a bénéficié la C6 : pistons longs, joints de cardan, etc. Puis, elle devient C4F au Salon de 1930, et C4G au Salon de 1931. Enfin, sept autochenilles C4F équipées du système Kégresse ont constitué le groupe « Pamir » de la Croisière jaune d'avril 1931 à mars 1932.
La C4 et la C6 ont servi à Michelin comme nez pour les prototypes pour les Michelines.
Données techniques