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Au salon de l'automobile de Paris, en octobre, la "Citron" DS aura 57 ans : juste ce qu'il faut pour une voiture mythique. Elle a respecté les critères demandés dès les années30 : confort, vitesse et sécurité. Elle avait pour immense tâche de remplacer la mythique Traction avant, voiture des gangsters et de la police… entrée dans la légende de son vivant. La DS se veut une voiture très en avance sur son temps: Après une certaine surprise, les journalistes et le public en deviennent fous. Mais elle fait ses maladies de jeunesse, ce qui a le don d'exaspérer ses premiers propriétaires : notamment des problèmes à la suspension hydropneumatique. Cependant, étant bien née, ces défauts sont rapidement corrigés, et sa ligne intemporelle va durer vingt ans. D'abord livrée uniquement en version DS, Citroën décide de sortir une version moins luxueuse, et qui revient plus ou moins au niveau de ses concurrentes, l'ID, ou, un peu plus tard, la D. Un autre point qui caractérise l'ID et la DS : les ambulances, les breaks, les commerciales et familiales ne sont livrées qu'en version ID. Au fil du temps, les moteurs vont changer, ou plutôt s'ajouter : les 19, 21 et enfin les 23 avec plusieurs puissances différentes. En 1967, elle subit son premier mais spectaculaire lifting : la face avant est totalement remaniée et elle adopte des doubles optiques qui, plus tard, se révéleront encore une fois révolutionnaires : les phares intérieurs pivotent en même temps que la direction de manière à éclairer les bords de trottoir ou de campagne. Dès 1969, la gamme est complète : de plus, les finitions ne varient de la DS "normale" à la Super DS et enfin à la Pallas, version de prestige qui ne sera dépassée que par la Vandenplas, servant de carrosse aux divers membres du gouvernement français et de hauts dirigeants. Il faut bien se dire que, depuis les Delage, Delahaye et autres Facel Vega, la France n'avait plus de voitures de prestige, et n'en a toujours pas, si on la compare à l'Allemagne, à la Grande-Bretagne et à l'Italie. La DS sera remplacée en 1975 par la CX qui, malgré certaines innovations, techniques, ne rencontrera jamais la même adhésion du public. Et que dire de la XM, pourtant très ambitieuse. Depuis la fusion de la société avec Peugeot, formant ainsi le groupe SPA (plus les pneus Michelin), les Citroën partagent actuellement avec la marque au lion une masse d'organes communs, ce qui lui a fait une réputation moins flatteuse; le seul argument de vente qui lui reste sont des prix très concurrentiels. Aujourd'hui, la marque au chevrons semble vouloir se différencier de Peugeot pour retrouver le charme de ses anciens modèles. C'est tout le bien qu'on leur souhaite.