Cette voiture vient de rentrer chez Oldtimerfarm à Aalter pour être vendue. Nous sommes spécialisés dans le dépôt vente de voitures de collection et sommes donc fiers de pouvoir proposer cette voiture à la vente. Vous pouvez voir la voiture en détail sur le reportage photo complet sur notre site. Bien entendu vous aurez des explications détaillés par téléphone en contactant Xavier ou Olivier au 0032 472 401 338.
Historique.
Après la seconde guerre mondiale, BMW se trouvait dans une mauvaise passe : malgré d'excellentes voitures comme le fabuleux roadster 508 et ses berlines V8, les caisses de la société ne se remplissent pas et les financiers commencent à perdre patience. C'est à ce moment qu'en 1996 la marque de Munich décide de jouer son va-tout : elle attaque directement les voitures du segment "M" de l'époque : les Morris Oxford, les Peugeot 404, les Renault 16, les Opel Rekord, les Fiat 1500, etc. Pour BMW, la voiture présentée (la 1600) représente une voiture de prix concurrentiel, bien qu'elle soit plus chère que les précédentes nommées. Le fameux double "haricot" orne toujours la calandre, mais les lignes sont sobres et harmonieuses. Sa taille est celle des concurrentes. C'est ainsi que, progressivement, s'ajouteront les 1800, les 2000 et la "petite" 1500. Lorsque le chiffre final est un 2 au lieu d'un 0, cela veut dire qu'il s'agit d'une deux portes. Ces berlines auront une carrière de neuf ans; elles seront remplacées dès 1975 par les séries 3, qui au début de leur carrière du moins, ne seront que la continuation de la série précédente. Ces berlines auront un succès considérable, dû à plusieurs facteurs comme la robustesse mécanique, la solidité et la rigidité du châssis, une finition exemplaire, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Certes, sa suspension est plus dure que les Françaises, mais elle n'est pas pour déplaire à ceux qui préfèrent le pilotage à la conduite. De plus, ces berlines vieillissent très bien à condition de bien surveiller les points de rouille, mais ce n'est pas une exception : toutes les voitures de milieu de gamme de l'époque souffrent de ce handicap, facilement réparable au demeurant. D'ailleurs, les chiffres ne trompent pas : alors que la société était au bord de la faillite, il s'est vendu plus de 460000 exemplaires des séries 1600 à 2000. D'une puissance très suffisante et supérieure aux concurrentes, d'une tenue de route irréprochable (quoique attention sur sol détrempé…), d'une facilité de conduite déconcertante, les produits de la marque de Munich ont su préserver les mêmes qualités au fil du temps, jusqu'aujourd'hui encore. La gamme s'étant énormément développée avec l'apparition des séries 5, 6, et 7, la société est prospère. On est loin de la banqueroute annoncée au début des années 50 où, pour s'en sortir, elle avait décidé de construire une voiturette, l'Isetta, dans l'espoir d'en vendre suffisamment au sortir de la guerre. De plus, signalons qu'en compétition, ces voitures ont fait un malheur dans les courses de tourisme. Encore aujourd'hui, elles raflent les accessits en DTM (voitures de tourisme allemandes gavées de chevaux et offrant des courses les pus spectaculaires les unes que les autres). A noter que cet exemplaire est équipé au gaz, ce qui n'est pas négligeable.
Caractéristiques techniques.
Carrosserie : longueur/largeur/hauteur (cm) : 423/160/141; empattement : 250 cm. Poids : 1030 kilos. Moteur : quatre cylindres en ligne de 1991 cm³, 1 carburateur double corps, 130 chevaux à 5800 t/m, 0-100km/h : 9,6 s. Vitesse maxi : 190 km/h.
En résumé.
Une voiture attachante, solide, robuste, fiable : bref, un must pour tut amateur de belles Allemandes.