Ouvert du mardi au samedi de 10h à 17h. Fermé le dimanche et les jours fériés.
Le lundi sur rendez-vous.
Nous serons fermés du 24 décembre au 1er janvier.
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Jusqu'il y a peu, le cabriolet 304 était assez négligé par les collectionneurs, qui lui préféraient les mythiques cabriolets 404 et 504. Depuis lors, l'injustice est réparée!. Le cabriolet 304 fut fabriqué à Sochaux de 1970 à 1972. Sa ligne était due, comme souvent chez Peugeot, au carrossier Pininfarina qui en avait déjà conçu un projet qu'il avait baptisé "Cadillac Jacqueline" (en hommage à Jacqueline Kennedy-Onassis!). Si la majeure partie de ce concept- car avait été modifiée, la calandre par contre se voyait inchangée, tant le carrossier en était fier. Peugeot a tenté, avec les deux cabriolets 204 et 304, de donner une image "plaisir" à une marque qui jusque-là n'était connue que par son sérieux, sa fiabilité et son confort. Mais elle faisait un peu trop "petit bourgeois".
Peugeot y réussit au-delà de toute espérance, et à un moindre coût. Toute la mécanique est identique à la voiture dont il dérive, et esthétiquement il n'y a pas révolution, mais évolution. Simple, respirant la bonne humeur, le cabrio fait preuve des mêmes qualités que la petite berline. Ses débuts sont tellement timides que les premiers modèles sont encore livrés avec le levier de vitesses au volant! Bref, rien ne vient aiguiser la critique, mais rien non plus ne vient soulever un enthousiasme débridé. Pourtant, avec plusieurs décennies de recul, on s'aperçoit que cette voiture possède un charme fou. Et, avantage non négligeable, ce n'est pas un cabriolet que l'on sort de temps à autre pour parader, mais bien pour rouler tous les jours. Sa caractéristique principale est la fiabilité et la robustesse, qualités qui sont dues à un moteur simple et paisible. Avantage énorme pour les collectionneurs : pratiquement toutes les pièces du cabriolet sont interchangeables avec celles de la berline, et il en reste encore beaucoup!
Sur les 1200 000 exemplaires de 304 qui s'écoulèrent, 18000 étaient des cabriolets qui, contrairement aux coupés, étaient des deux places. Si la plupart des berlines ont disparu (la rouille a fait son oeuvre, comme la plupart des voitures populaires des années 70), les cabriolets sont activement recherchés par les collectionneurs : voilà une belle décapotable pour un prix contenu.