L'Hotchkiss Anjou, lancée à l'automne 1950, est une version revisitée et améliorée des berlines Artois et Gascogne dont elle réutilise le train avant à roues indépendantes ainsi que le freinage hydraulique des modèles précédents. Elle conserve aussi une architecture classique à châssis séparé et une carrosserie en tôle d'acier reposant sur une ossature en bois de frêne. Elle possède dorénavant des déflecteurs de vitre à l'arrière et un système de chauffage et de désembuage. A cause des politiques de restriction d'après-guerre, l'Anjou est la dernière Hotchkiss avant son alliance avec Grégoire. La berline Anjou était construite entièrement chez Hotchkiss, alors que la version cabriolet (Anthéor) était livrée en châssis et partiellement carrossée chez le carrossier Henri Chapron qui en assurait la suite de la fabrication de façon artisanale, d'où le prix élevé du cabriolet et sa diffusion limitée. Les portières du cabriolet Anthéor s'ouvrent de l'arrière vers l'avant, au contraire de l'Anjou. Une version limousine de l'Anjou fut construite, mais ne connut pas de succès commercial. Les Anjouo étaient proposées en deux motorisations : la 2,3 litres de 4 cylindres, et la six cylindres de 3,5 litres .