La marque à l'étoile à trois branches est connue dans le monde entier pour ses modèles robustes,
fiables, élégants et confortables. Pourtant, les débuts de la marque furent mouvementés. Ils commencèrent à la fin du 19ème siècle, Les firmes Benz et Daimler se disputant sa paternité. L'histoire est bien trop complexe pour être racontée ici. Sachez seulement que le nom de Mercédès est celui de la fille aînée du consul austro-hongrois Emil Jelinek qui persuada Wilhelm Maybach, alors patron de Daimler, de construire des voitures plus économiques.
En 1924, Daimler et Mercedes mettent leurs intérêts en commun avant de fusionner en 1926. A partir de ce moment et jusqu'à la seconde guerre mondiale, Mercedes développe des moteurs de plus en plus sophistiqués, allant même jusqu'à leur adjoindre des compresseurs. Ainsi, la "Grosser Mercedes" (la 540K décapotable est une voiture de légende) est une énorme berline huit cylindres de 7,7 litres, dont la puissance de 200 chevaux est phénoménale pour l'époque. Dans le même temps, la société met au point la première voiture à moteur diesel, la 260 D.
La seconde guerre mondiale arrête le développement de la marque et ce n'est qu'en 1947 que sort un nouveau modèle, une quatre cylindres à soupapes latérales : la 170. Les années 50 se révèlent plus riches : la gamme s'étend dans tous les sens, de la "petite" 190D, voiture fétiche des taximen, à la fabuleuse 300 SL "gullwing", à porte-papillons, qui sera longtemps considérée comme la plus belle voiture jamais construite.
Les années 60, dont le véhicule qui nous intéresse ici, assoient définitivement la réputation de Mercedes, tant au niveau de la compétition automobile qu'à celui de luxueuses voitures. Cette série particulièrement, celle produite au milieu des années 60 (entre 1964 et 1971), est très recherchée, en partie à cause de son toit appelé "pagode", ce qui est dû à un toit incurvé très spécifique et à notre connaissance unique en son genre.