La Datsun 240Z a permis aux japonais d’entrer dans le cercle des constructeurs capables de produire en masse un modèle à vocation sportive. La recette ? Une ligne conventionnelle mais séduisante, un bon six-cylindres, un châssis sophistiqué et un tarif imbattable de 3500 $ à sa sortie ! Le magazine Road&Track écrivait d’ailleurs « Une type E au prix d’une MG-B … ça vaut le coup d’attendre 7 mois la livraison ! »
Le design de la 240Z a emprunté nombre d’éléments à plusieurs modèles mythiques. Le long capot évoque assez explicitement la Jaguar Type E et la ligne générale de profil nous rappelle la 911. La face avant reste agressive avec deux phares ronds encastrés en retrait de la calandre. L’ensemble est plaisant et indéniablement sportif. Les touches de chromes nous rappellent bien que l’auto a vu le jour avant la fin des années 60. L’habitacle n’offre que deux places à ses occupants.
La 240Z promet plus par sa ligne aguicheuse que par les chronos qu’elle n’affole que modérément. Cela dit, c’est une voiture très facile à conduire et une vraie sportive à plus d’un titre. Elle propose un excellent compromis sport, confort et usage quotidien compatible, ce que confirment ses chiffres de production avec plus de 116.000 exemplaires fabriqués de 1969 à 1973 ! Mais si le moteur est increvable la 240Z souffre de la corrosion comme beaucoup de voitures de cette génération. Attention dans ce cas aux coûts de restauration qui peuvent s’envoler et dépasser la cote de la voiture.
Données techniques
Carrosserie
Longueur (cm) : 414
Largeur (cm): 163
Hauteur (cm) :128
Empattement (cm) : 230
Poids (kg) : 1044
Mécanique
Moteur : 6 cylindres en ligne 2393 cc, à l'avant
Soupapes : 12
Carburation : 2 carburateurs SU
Boîte de vitesses : manuelle, quatre rapports
Transmission : aux roues arrière
Puissance maximum : 163 chevaux (120 kW) à 4400 t/m
Couple maximum : 198 Nm à 4400 t/m
Vitesse maximum : 204 km/h