Citroën Rosalie '37

La Citroën Rosalie peut être considérée comme une voiture de sport légère comme in en existait un certain nombre à l'époque. Elle a d'ailleurs établi une série de records sur l'anneau de vitesse de Monthléry. Elle pouvait aussi servie à un usage quotidien, et fut entre 1933 et 1938 conjuguée en trois versions : la 8, la 10 et la 15 CV. C'était à l'époque la manière dont les Français désignaient leurs modèles, à savoir le nombre de leurs chevaux fiscaux, qui correspondaient peu ou prou à leur cylindrée

Lors de leur introduction, les Rosalie remplaçaient les C4 et C6, elles-mêmes produites entre 1928 et 1929. Elles marquaient aussi un tournant dans l'histoire de la marque, qui semblait s'éloigner petit à petit des petits modèles vers des automobiles de milieu de gamme. Comme c'était l'habitude à l'époque (ce ne serait plus possible aujourd'hui à cause des normes de standardisation que l'on peut regretter – ou non), la 15 Cv en particulier était déclinée en plusieurs carrosseries. Quant au look général de la voiture, il constituait un véritable bond en avant par rapport aux générations précédentes. Ceci peut en grande partie s'expliquer par le fait que c'est le célèbre et génial Flaminio Bertoni (à ne pas confondre avec Nuccio Bertone), qui rencontre le meilleur ami d'André Citroën, Lucien Rosengart. Pour prouver si besoin en est le génie de ce créateur, sachez qu'il est aussi le concepteur de la Traction Avant, de la 2 Cv et de la DS, excusez du peu!

La Rosalie disparaîtra peu à peu, victime du succès grandissant de la Traction qui deviendra la légende que l'on sait.