BMW 2800 CSA ch.0093

Sommaire:noir interieur cuir beige, Ex USA mais pare chocs europeen,BEG mais pas parfaiet d’où le prix

Historique.  Dans les années 50, trahi par le haut de gamme, embourbé dans les voitures populaires (Isetta), BMW n'est pas au mieux de sa forme. Pourtant, en l'espace d'une décennie la marque bavaroise va se redresser de manière spectaculaire, grâce aux berlines 1500 et 1600 entre autres. Emblèmes de ce pari gagné : les coupés BMW, faites d'élégance, d'agressivité et de charme. Aujourd'hui encore, ils n'ont rien perdu de leur séduction : leur ligne est intemporelle, leurs proportions savamment dosées; les coupés de cette époque ne parviennent pas à vieillir. On les trouve toujours aussi beaux, aussi élégants, aussi performants. Les premiers modèles, avec leurs phares encadrés, ne font pas l'unanimité. C'est pourquoi la seconde série aura sa double paire de phares apparents et situés de part et d'autre de la fameuse calandre en "haricot". Quant à l'intérieur, il n'a rien à envier à la robe sublime de cette voiture : l'instrumentation est complète, à la sauce germanique, c'est-à-dire extrêmement sobre, les sièges sont confortables pour un coupé rapide. Voilà donc une véritable Grand Tourisme, alliant performances et confort, à l'instar des Mercedes classe SE. C'est d'ailleurs à une concurrence effrénée que vont se livrer ces deux grands constructeurs, concurrence grâce à laquelle elles vont constamment revoir leurs standards à la hausse. Au volant, le coupé se révèle résolument moderne : place au plaisir de conduite! Fluide et silencieux à bas régimes, il réagit au doigt et à l'œil à la moindre pression de l'accélérateur. La vocation de ces élégantes machines, qui est de parcourir des centaines de kilomètres d'autoroutes sur un filet de gaz, peut se transformer en sensations fortes lorsqu'on les sollicite quelque peu. C'est alors que la BMW devient une sorte de pousse-au-crime, avec une impression d'invulnérabilité que lui confèrent un freinage puissant, un châssis efficace et un confort préservé. Heureusement, une direction très démultipliée vient calmer les ardeurs de leur conducteur. Un modèle bien entretenu procurera encore bien des sensations aux conducteurs qui avaleront des autoroutes comme s'il s'agissait d'un modèle contemporain. Le coupé cs est le premier coupé de ce qui deviendra la série 06. Il vit le jour en 1965 et sera produit de 1966 à 1970. Bien que sa calandre soit très différent des suivantes, sa ligne générale est la première a montrer une fluidité exemplaire pour l'époque, et ce, grâce au crayon de Karmann à Osnabruck (le même carrossier a participé à l'élaboration d'un grand nombre de VW). Les éléments stylistiques de la voiture, outre sa ligné générale, sont l'absence de montants latéraux entre les vitres avant et arrière. On surnommait ces optiques très spéciales du nom de "yeux bridés" ou encore "yeux d'asiatiques". A l'époque, ils ne faisaient pas l'unanimité mais il donnait à l'avant de la voiture un charme fou. La structure générale du coupé reprenait certains éléments de la berline 2000. Les mécaniques étaient propulsées par une boîte 4 ou une boîte automatique. Mais ne nous y trompons pas : malgré son allure, sa taille et son poids réduit, la BMW 2000 cs n'était pas à proprement parler une sportive : il s'agissait plutôt d'une grande routière. A paris, en 1968, sera présentée une version à moteur 2800, fruit de l'ambition de BMW de se rapprocher davantage du véritable coupé sportif. C'est pourquoi la version 2000 sera abandonnée en 1970, cédant la place à une voiture dont la calandre se verra revenir à un concept plus classique, avec quatre phares à l'avant.
Caractéristiques techniques.
Carrosserie. Longueur/largeur/hauteur/empattement (cm) : 468/183/137/262; poids : 1370 kg.
Motorisation.
6 cylindres en ligne 2788 cc, à l'avant, 12 soupapes, 2 carbus Solex, boîte automatique, transmission aux roues arrière. Puissance maxi : 170 chevaux à 6000 t/m; couple : 235 Nm à 3700 t/m. vitesse maxi : 200 km/h; 0 – 100 en 8,8 sec.